La République qui agit, la République qui protège

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Un Conseil Général Socialiste pas si social

Dans cette grande tradition de bonté et d’envie d’égalité que veulent venter les ténors nationaux et locaux du parti socialiste, un vent de réalisme souffle sur cette rentrée politique en Finistère. 

Bus Penn ar Bed

En effet, le groupe de l’Alliance pour le Finistère (groupe d’opposition de la droite et du centre au Conseil Général) a su pointer du doigt deux problèmes majeurs de l’action « sociale » de cette mandature.

Le premier : les transports scolaires avec une augmentation de 10% du tarif à destination des familles, accru par un désengagement du Conseil Général induisant un service public moindre que les communes doivent supporter avec surcoût.

A l’inverse, le Conseil Général du Finistère a augmenté les dépenses consacrées aux 5 domaines départementaux (d’une valeur de 5 millions d’euros) dans une situation budgétaire pourtant tendue. Ces subventions à des structures budgétivores interviennent au dépend des associations de terrain qui œuvrent pour le dynamisme du territoire.

Pour en savoir + : le site internet de l’Alliance pour le Finistère

Le pays Fouesnantais à la pointe de la redevance incitative

A partir de septembre et novembre, petite révolution environnementale sur le Pays Fouesnantais avec l’équipement global des ménages.

Dans la droite ligne du Grenelle, cette redevance propose un triple objectif :

–       l’équité (dans la facturation proportionnelle par foyer)

–       l’environnement (développer la prévention du compostage, le réemploi, augmenter le recyclage

–       la maîtrise de la hausse des coûts de traitement

La facturation sera composée d’une partie fixe (nombre de litres suivant le nombre de personnes du foyer) puis une partie variable en fonction du nombre de présentation du bac ou du passage dans les tambours des colonnes au centre ville. Ainsi, via un système logistique poubelle-camion-centre de tri, une facture annuelle sera émise pour chaque ménage.

Il est important de préciser que ne rentre pas en compte ici le tri sélectif des bouteilles de verre et du plastique.

Pour expliquer plus en détails ce tout nouveau type de collectage, 30 agents de la CCPF seront mobilisés pour aller à la rencontre des habitants afin d’expliquer son fonctionnement.

Le parti socialiste n’est pas fait pour le pouvoir

Voilà la leçon des primaires socialistes. Ce parti est incapable de poser les jalons nécessaires à une victoire de leur camp.

Pourquoi Hollande à gagné ? Reprenons les termes de « l’homme providentiel » Arnaud Montebourg : « Si Martine Auby était en tête, j’aurais soutenu Martine Aubry. Je soutiens le candidat qui est le plus en mesure de gagner ». Alors pourquoi Hollande a gagné ? Parce que les socialistes ont « voté utile », dès la primaire. Dès le zérotieme tour, ce parti a privilégié les sondages, les calculs arithmétiques, plutôt que des convictions et le volontarisme.

Le résultat est bien triste pour ce parti : il aurait du trouver un leader, un cliveur, un cogneur pour battre Nicolas Sarkozy. Et qu’est ce qui sort ? Le candidat idéal… Pour un deuxième tour présidentiel de la 4ème république. En fait, Hollande a gagné cette élection comme il a gagné la tête du PS après Jospin : parce que c’est l’homme qui endort tous ses copains.

Pourquoi ? Le parti socialiste ne sait plus ce que c’est que la responsabilité suprême. Le dernier président socialiste a gagné des élections il y a trente ans. Depuis, le PS Français est un parti d’opposition. Un parti de contestation, de promesses intenables, de mauvaise foi et de démagogie. Grâce au vote sanction, le PS a gagné les régions, les mairies, ce qui a légitimé une multitude de petits barons locaux, de petites ambitions. Il s’est embourgeoisé, un groupe de réflexion de gauche l’a manifestement exprimé : les classes populaires ne votent plus socialiste.

6 mois de régime et 2 respirations entre chaque phrase ne font pas d’un homme mou un chef d’état. 56 ans d’absence de bilan ne se transforment pas comme çà. Non, on ne change pas parce qu’on a en envie.

Que va-t-il donc arriver ? La campagne va être interminable pour lui. Nicolas Sarkozy est un champion de campagne. Les socialistes vont en prendre plein la figure. D’autant que François Hollande semble être le candidat des médias, le pouvoir que les français déteste encore plus que les politiques.

Au premier tour, l’aile gauche du PS va partir sur Mélanchon, voir Marine Le Pen, des vrais candidats qui en veulent. Les centristes vont voter centriste. Je l’ai dit, François Hollande est un bon candidat de deuxième tour, mais le premier sera peut être pour lui le seul.

Alors que va-t-il arriver ? L’UMP devrait remporter les élections présidentielles dans un nouveau 21 Avril. Le PS se retrouvera dans son rôle d’opposition héréditaire, multipliant les promesses absurdes, etc.

Et le pays comprendra que, depuis François Mitterand, il n’existe qu’un seul parti capable de remporter des élections présidentielles. Ce qui est un problème démocratique grave, dont l’entière responsabilité appartient au PS. La 5ème République a besoin d’un deuxième parti fort et crédible, et ce que nous avons vu ces derniers temps semble montrer le contraire… Tristes nouvelles pour notre démocratie.

par Jean-Marie Brussieux – référent jeune de la 3ème circonscription

Le projet vide du PS

« The Economist » a classé il y a quelques mois le projet économique du PS comme un retour en arrière de 30 années. Le projet global du Parti Socialiste s’inspire de cette règle ou tout du moins essaie de faire passer comme idées novatrices des états de faits déjà présents.

Lorsque l’on rentre en profondeur dans ce projet, on remarque que les chiffres apportés ne sont pas consolidés. C’est l’exemple du plafond à 1€ du coût du trajet logement/travail ou encore l’attribution des congés payés aux chômeurs, leur garantir un revenu minimal équivalent à 80% du SMIC…en bref, un projet qui n’est pas chiffré.

Mais venons aux propositions les plus étonnantes car déjà réalisées comme réserver la présidence de la commission des Finances à l’opposition (réalisé depuis 2007) ; développer l’alternance (en cours de réalisation avec un objectif d’1 million de jeunes en 2015) ;  la contractualisation envers les agriculteurs pour leur assurer un prix minimal (réalisé avec la loi de modernisation agricole de 2010).

Enfin, finissons de brosser ce tableau par la destruction des modèles sociaux comme la suppression l’exonération des heures supplémentaires, le rétablissement des droits de succession, la suppression du quotient familial, ainsi que de la taxe à 5,5%, la hausse des de 40% impôts sur les sociétés risquant de bloquer les embauches salariales.

Après tout ces projets vides de sens ou déjà réalisés, on comprend mieux pourquoi le PS se réfugie à outrance dans l’antisarkozysme et la polémique.

Sénatoriales, mode d’emploi

-> L’élection

Le 25 septembre arrive à grand pas. Mais que se passe t-il à cette date ? Une élection, et oui. Mais ne vous inquiétez pas, cette dernière ne concerne pas tout le monde. Alors ensemble faisons un petit tour d’horizon d’une élection assez particulière : les Sénatoriales.

Contrairement à son habitude, le Sénat est dorénavant renouvelé par moitié tous les 3 ans et non par tiers. Cette année en Bretagne, seuls les 3 Sénateurs du Morbihan seront renouvelés.

Les Sénateurs sont élus par des « grands électeurs » (150 000 sur toute la France, 71 000 à s’exprimer pour ce tour), c’est à dire les députés, les élus des conseils municipaux (95% du corps électoral), des conseillers généraux et régionaux sans quoi ils reçoivent une amende de 100€. Le sénateur est ainsi désigné pour une durée de 6 années.

Notons que tout le monde ne peut être candidat à ce type d’élections. En effet, il existe des règles restrictives comme être âgé de 30 ans, ne pas être placé sous tutelle ou curatelle, ne pas exercer la profession de préfet, de militaire, de magistrat ou de haut fonctionnaire. De plus, en matière pécuniaire, le candidat doit déposer auprès du Conseil Constitutionnel une situation patrimoniale qui sera comparée à une nouvelle situation à la fin du mandat. Tout ceci afin d’endiguer d’éventuels enrichissements frauduleux issus du mandat.

-> Mais qu’elles sont en définitive les responsabilités de cet élu ?

Comme nous le savons, les sénateurs sont détenteurs, au même titre que les députés, du pouvoir législatif. Par conséquent, ils votent les lois, peuvent également en proposer toujours avec le système de navette entre les 2 chambres. Bien qu’évoquée comme la chambre des sages, en cas de litige sur un texte entre les deux chambres, c’est l’Assemblée Nationale qui aura le dernier mot.

Enfin, il est intéressant de préciser que le deuxième homme politique le plus important en France se trouve en la personne du Président du Sénat qui, selon les textes, doit assurer l’intérim de la Présidence de la République en cas de décès, maladie ou démission. Ce dernier est élu à chaque renouvellement, tous les 3 ans.

Revue de Presse : François Le Corre, nouveau RDJ du Finistère

-> Cliquez içi pour consulter l’article.

François Le Corre, nouveau RDJ du Finistère

Nomination des nouveaux référents jeunes de circonscriptions

Vendredi 20 mai dernier, c’est avec un profond désir d’engagement que j’ai été nommé référent jeune populaire de la 1^ère circonscription du Finistère.

Après cette nomination, je tenais à remercier notre Responsable Départemental Jeune, Jean-Marie BRUISSIEUX, ainsi que son adjoint, François Le CORRE mais surtout mon prédécesseur Jérémy Le GOFF, qui durant 3 ans a su maintenir une vie jeune sur le territoire tout en portant leurs voix à travers le comité de circonscription et en étant l’un des plus jeunes suppléants du département aux dernières cantonales.

Leur confiance ainsi que celle de Ludovic JOLIVET, est pour moi gage de motivation pour les enjeux prochains qui nous attendent….et quels enjeux !

En 2012 aura lieu l’élection présidentielle avec une ré-élection que certains qualifient de difficile, peut-être. Mais attendons le début de la campagne dès le mois d’octobre. Nous aurons alors de multiples occasions de montrer le fabuleux bilan d’un président de la République dont les résultats, malgré une crise économique sans précédent, sont aujourd’hui effectifs. En effet, parmi les nombreux voyants au vert nous pouvons désormais citer les chiffres du chômage qui sont en baisse depuis maintenant trois mois (en dessous des 9,5%) et ce alors que nos pays voisins comme l’Espagne plafonnent à près de 20% et 45% chez les – de 25 ans. Ceci est la preuve d’une réelle efficacité de l’action gouvernementale en France.

Nous devrons ainsi réunir toutes nos forces militantes pour cette élection si importante pour l’avenir de notre nation dans un monde en post-crise.

Mais dans la foulée de ces dernières élections auront lieu les législatives. Dans l’élan du résultat des présidentielles nous devrons soutenir notre candidat(e) au poste de député et mettre ainsi un terme à 5 ans de mandature socialiste dont nous aurons en temps voulu l’occasion de commenter la présence ou plutôt la non-présence sur le terrain.

Enfin dans une perspective plus lointaine diverses élections locales nous rassembleront avec tout d’abord les municipales couplées aux territoriales en 2014. Là encore nous devrons montrer l’engagement des jeunes pour leur commune, leur ville, leur territoire.

Par conséquent, comme vous avez pu le constater, de nombreuses échéances nous concernerons durant ces quatre prochaines années. S’articuleront avec ces échéances de nombreux rendez-vous par ville, par circonscription, par département pour débattre et pour nous rencontrer.

Vous pouvez être sûr que je placerai mon profond engagement à votre service pour l’activité jeune de notre circonscription, mais pour cela j’ai besoin du concours de vous tous. Ensemble soyons dynamique et passionnés par/pour notre circonscription.

Travaux

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« L’arithmétique, c’est pas automatique »

1+1 = 2…sauf en politique. Selon certains analystes locaux, le lendemain des résultats du 1er tour des élections cantonales, le sort du 2nd tour était jeté. Ainsi, selon ces derniers, via le principe du report de voix la candidate sortante socialiste arriverait en tête lors du 2nd tour. Mais retournons en arrière pour constater que ce scénario n’est peut-être pas le plus plausible.

Nous pouvons en effet, donner 4 grandes conséquences du résultat de dimanche soir dernier :

N°1) La candidate de la droite et du centre, Gwenola BAYES-MORVAN arrive en tête de ces élections sur le canton avec un score de 31, 86% soit 3 218 voix. Un score plus qu’honorable car rappelons que la candidate n’est pas issue du système politique.

N°2) La candidate sortante Nathalie CONAN réalise un score plus que médiocre : 25,98% des votants soit 11,67% des exprimés (en dessous de la barre des 12,5% des inscrits qui qualifie le candidat pour le 2nd tour). Elle totalise ainsi le plus bas score de tous les candidats socialistes sortant dans le Finistère. Un résultat dû à la division (perpétuelle) de la Gauche au 1er tour mais pas seulement. En  effet, sa non présence sur le terrain alliée au cumul de postes occupés et à une politique trop nationale-départementale ont beaucoup pesé dans cette balance électorale.

N°3) Les consignes de votes. Le résonnement trop simpliste des commentateurs révèle une méconnaissance fondamentale de la « real politique ». Le front de Gauche (alias le parti Communiste Français) appel à voter pour la candidate sortante. Un choix logique car leurs programmes se ressemblent comme deux goutes d’eaux : un programme générique qui ne cible pas les intérêts du canton ; se seraient-ils trompés d’élections ?Le candidat Ecologiste quant à lui est resté simple, en phase avec l’idée de démocratie en laissant ses électeurs libres en leurs demandant de voter pour la candidate portant un projet écologique (mot inexistant dans le programme de Mme CONAN). Et enfin le n°3 de ce scrutin, Jean LOAEC qui effectue en effet un bon score, issue à la fois d’un vote « en faveur du maire » au sein de sa commune, mais également d’un vote contestataire envers la conseillère sortante. Un vote qui par définition ne peut se reporter sur la candidate critiquée mainte fois par ses opposants. Le candidat DVG apparaît d’ailleurs peu rationnel dans ses propos car après avoir critiqué longuement son adversaire, voilà qu’il souhaite voter pour elle, abandonnant ainsi les électeurs et les raisons pour lesquelles ils ont voté pour lui.

N°4) L’abstention. Sans doute le candidat le plus attendu dans cette campagne. Les électeurs de gauche se sont déplacés en majorité pour élire le candidat de leurs souhaits, à l’inverse des électeurs de Droite et du Centre qui ne jugeaient pas utile de se déplacer durant ce 2nd tour pour une victoire qui allait de paire.Lorsque nous effectuons du porte à porte nous entendons d’ailleurs bien ce message, « nous ne sommes pas partis voter durant le 1er tour mais nous irons au deuxième voter pour vous ». Un signe que l’abstention sera moins importante qu’au 1er tour et que face à un électorat de gauche déjà entièrement mobilisé, celui de la Droite et du centre s’apprête à se déplacer en masse et à ne pas dicter son vote par une conseillère absente du terrain.

Alors n’attendez plus, le dimanche 27 mars : VOTEZ !

-> Un article également disponible sur le blog de campagne